Au
nom de tous les membres et les sympathisants de l’association
Numidya, je vous dis :Azul fell-awen /Salam älikum.
Ilmend
n useggas amaynut 2020 d Yennayer 2970, nessaram ajuggeg i tmurt n
Lezzayer, lehna, tazmert d tudert n liser i wegdud azzayri, i wegdud
amaziɣ anda yella.
Nous
meilleurs vœux de bonheur, de santé et de prospérité à toutes et
tous les Algériens, à tous les Imazighen du monde où qu’ils
soient et à tous nos amis.
Yennayer
est une tradition populaire ancestrale célébrée depuis la nuit des
temps dans les quatre coins de notre pays et dans toute l’Afrique
du Nord. Il semble que cette fête est ancrée d’une manière très
profonde dans la région de l’ouest de l’Algérie à travers
notamment le célèbre et le grand carnaval d’Ayrad.
Cet
événement a été préservé jalousement par la population de Béni
Snous (Tlemcene)et se propage d’une manière très encourageante
partout en Algérie et ailleurs vu sa force et sa profondeur à la
fois spirituelles, esthétiques, identitaires, philosophiques,
anthropologiques et autres.
En effet, yennayer est une manière très civilisée et très
artistique d’aspirer à une vie meilleure, de bonne augure pour la
nouvelle année et c’est une manière d’aspirer à une
terre plus fertile, à plus d’abondance agraire et plus de
prospérité pour une vie heureuse.
A
Oran, il suffit de faire un tour au marché de la nouvelle ville ou a
la bastille pour voir l’engouement des familles oranaises, à
l’occasion de Yennayer, pour le Marché consacré à cette
occasion. Cela permet de constater l’ampleur de la célébration de
cette fête agraire dans notre ville.
L’association
Numidya, qui a pour objectifs la préservation et la promotion du
patrimoine immatériel amazigh, a participé depuis sa création, à
la valorisation de cette tradition millénaire. A cet effet, elle a
organisé plusieurs manifestations culturelles et artistiques à
l’occasion de Yennayer mais en 2006, elle a choisi de lancer le
Festival de Yennayer. 15 éditions sont organisées depuis grâce à
la participation de personnalités, d’artistes, d’artisans, de
scientifiques, des quatre coins de l’Algérie mais aussi grâce à
la participation de plusieurs associations, institutions et autorités
comme La Wilaya d’Oran, l’APW et l’APC d’Oran, la DJS, La
Direction de la Culture.
La
sage décision de répondre à une longue revendication qui a demandé
beaucoup de sacrifices est une décision sage qui honore notre pays.
Cette reconnaissance de Yennayer et de tamazight a permis de
consolider encore davantage la fraternité des Algériens.
Mettre
les moyens nécessaires pour une meilleure célébration de cette
journée de Yennayer ne peut qu’être essentiel pour cette Algérie
meilleure à laquelle nous aspirons tous.
En
dépit des moyens mis en place pour célébrer Yennayer à Oran,
force est de constater qu’il y a des insuffisances, notamment en
matière de prise en charge des participants qui permettrait de
donner une dimension nationale à la célébration de Yennayer à
Oran. En effet, l’association Numidya a toujours œuvré pour faire
participer les 48 wilayas dans la célébration de Yennayer à Oran,
mais, malheureusement, l’objectif n’a pu être atteint pour
l’édition de cette année (2970) en dépit du nombre important des
wilayas participantes.
Mesdames
/Messieurs
Yennayer
cette année coïncide avec le mouvement populaire des algériens qui
aspire à plus de liberté et de droit. Les algériens expriment leur
souhait de vivre pleinement leur droit civique, identitaire et
culturel. L’association numidya adhère à ce mouvement en
particulier pour donner plus de valeur à l’identité, la langue
et la culture Amazigh.
La
célébration officielle de yannayer pour cette année semble très
timide par rapport au deux dernières années suite à son
officialisation comme une fête nationale, à cette effet
l’association numidya sollicite des autorités de la wilaya d’Oran
de donner plus d’importance à cet événement pour refléter
davantage les tradition et les pratique ancestrale de la société
oranaise et algérienne d’une manière générale.
Mesdames
/Messieurs
La
promotion de la langue et de la culture amazighes avance à l’échelle
nationale notamment après sa reconnaissance comme langue nationale
et officielle en 2016. L’enseignement de tamazight se généralise
dans les quatre huit Wilaya. A Oran, 09 enseignants assurent déjà
l’enseignement de cette matière ce qui est une chose positive.
Mais, nous estimons que ce nombre est largement insuffisant pour une
ville comme Oran qui est, faut-il le rappeler, la capitale de l’Ouest
algérien. Mais aussi le caractère optionnel de cette matière ne va
pas encourager son développement en privant aussi une large partie
des apprenants de son apprentissage.
Mesdames
/Messieurs
L’édition
de cette année est dédiée à un grand homme qui a tout donné pour
la culture amazigh au niveau de la ville d’oran : Monsieur
BENAOUF Djamel est un grand militant de la cause amazigh depuis sa
clandestinité dans les années 80. Membre fondateur de l’association
numidya en 1990 il a initié l’enseignement de tamazight à
l’association, il est aussi romancier en langue tamazight avec son
roman celebre ‘timlilit n tɣermiwin’, il s’est penché aussi
dans le domaine de théâtre dans son expression amazigh en montant
quatre pièce de théâtre avec la troupe tigawt d wawal sans
oublier aussi qu’il est aussi poète de l’expression amazigh
avec plusieurs recueil
Actuellement
sa situation de santé est critique nous lui souhaitons un prompt
rétablissement.
Tanemmirt
Nous
remercions tous les partenaires ayant contribué à la réussite de
cet événement en particulier la wilaya d’Oran, l’APC, la DJS,
les associations, les artisans et bien sûr les bénévoles de
l’association et les autres qui ont sacrifié de leur temps pour la
mise en place de ce programme.
AseggasAmeggaz/yennayer
2970 Ameggaz
P/
L’AssociationNumidya :
Directeur